Texte rédigé le 20 février 2024 à destination du magazine municipal
Nos conseillers municipaux : Lydie Dulongpont, Mehdi Belkacem, Armelle Agneray, Christophe Caproni, Marie Litwinowicz, Nicolas Farré et Maurice Imbard
Chères Saint-Cyriennes, Chers Saint-Cyriens,
Lors du conseil du 6 février, deux points fondamentaux ont été débattus pour esquisser le futur de notre ville : la politique générale de la commune et les orientations budgétaires pour 2024. Sur la politique générale, nous avons défendu que les enjeux environnementaux doivent être prioritaires et préconisons une méthode de gouvernance qui encourage une concertation authentique du public, afin que les décisions adoptées répondent aux besoins et aspirations des habitants, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui.
Pour ce qui est des orientations budgétaires, notre position reste inchangée face à une majorité qui ignore nos remarques annuelles. En effet, nous constatons que les projections financières sous-estiment systématiquement les recettes, tandis que l’anticipation de réductions de dotations de l’État s’avère infondée. Contrairement aux prévisions pessimistes de la majorité concernant la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU), nous observons que celle-ci augmente depuis dix ans. Si la prudence est une vertu en matière de finances publiques, elle doit s’exercer raisonnablement. Cela dit, nous rejoignons l’analyse de l’adjoint aux Finances sur la baisse des dotations par habitant. Avec la hausse de notre population, il est crucial que les dotations d’État reflètent cette dynamique pour soutenir les services municipaux et les projets d’infrastructures nécessaires à l’accueil des nouveaux résidents.
Par ailleurs, la période est à la recherche de places en crèches pour les jeunes parents pour la rentrée prochaine. La liste d’attente à Saint-Cyr s’élève à 391 enfants, en hausse par rapport à l’an dernier. Lorsque nous réclamons davantage de berceaux, la majorité municipale rétorque que cela coûte trop cher, que d’autres types de gardes (privées) sont disponibles et qu’elle ne veut pas ouvrir de berceaux par peur qu’ils restent non pourvus à l’avenir ! Comment peut-on croire qu’on puisse manquer d’enfants à faire garder alors que 500 logements sont encore à livrer dans le quartier Renard ? La médiatisation de cas de maltraitances dans des crèches privées oriente les parents inquiets vers la crèche publique. A noter que l’entreprise privée La Maison Bleue qui gère l’établissement « Les Libellules » va subir des pénalités financières pour manquement à ses obligations de transparence de son activité.
Vous n’avez pas pu vous rendre à notre réunion publique ? Retrouvez-nous le samedi 30 mars au marché couvert de 10 h à 12h.
Rappel : Notre tribune qui paraît dans le magazine de la ville ne comporte ni titre, ni sous-titre, ni photo, ni image, ni style (gras, italique, souligné) car les vingt-six élus de la majorité LR-UDI ont refusé lors du Conseil Municipal du 7 octobre 2020 cette possibilité en rejetant l’amendement n°35 déposé par notre groupe à l’occasion de la révision du règlement intérieur du Conseil Municipal.
Aussi sur notre propre site, pour un meilleur confort de lecture nous la rendons plus lisible en y ajoutant des styles de texte et de l’espacement.