Lors du dernier Conseil municipal qui s’est tenu le 31 mai, une délibération concernant l’avenant n° 4 au contrat d’affermage avec la société Vert Marine pour la gestion et l’exploitation du Centre aquatique municipal était à l’ordre du jour.
Cet avenant prévoit une augmentation de 10% des tarifs d’entrée à la piscine. Une décision injustifiée que nous avons contestée. De plus, cette augmentation intervient quelques mois après celle de septembre dernier. Pourquoi cette nouvelle hausse alors que les tarifs venaient à peine d’être réajustés ?
Lorsque nous avons posé la question sur la justification de cette nouvelle augmentation de 10%, la réponse apportée par Madame le Maire laisse perplexe. Selon elle, cette augmentation était nécessaire pour aligner les tarifs sur ceux des piscines voisines offrant des équipements similaires. Si à chaque prestation fournie par la mairie (directement ou par délégation), il faut s’aligner sur les villes voisines, le chantier sera énorme !
Il est également important de souligner que les tarifs d’entrée à la piscine pour les habitants de Fontenay-le-Fleury et Bois-d’Arcy sont les mêmes que pour les Saint-Cyriens, c’est à dire 5,50 €, au lieu de 7,70 €. Ce qui est étonnant, car ce sont les Saint-Cyriennes et les Saint-Cyriens, utilisateurs ou non de la piscine, qui supportent le déficit de cette délégation qui est de 300 000€ par an. Il nous a été répondu qu’il existe une convention avec les villes de Fontenay-le-Fleury et Bois-d’Arcy pour qu’ils versent la différence, c’est à dire 2,20€/entrée. Nous ne connaissions pas l’existence de cette convention, nous allons donc demander une copie pour en connaître le contenu.
Par ailleurs, il est déplorable de constater l’absence de tarifs sociaux pour les familles les plus démunies. Aller à la piscine est devenu un luxe pour certains habitants de Saint-Cyr-l’École, ce qui renforce les inégalités et limite l’accès aux loisirs pour ceux qui en ont le plus besoin. Madame le Maire a justifié cette absence de tarifs sociaux par la nécessité de ne pas faire supporter le déficit encore plus conséquent à la collectivité.
Nous avons donc voté CONTRE cette délibération car pour nous rien ne justifie ces augmentations successives des prix, et rien ne justifie l’absence de tarifs sociaux pour les familles les plus défavorisées.